La formation PAC est beaucoup plus rapide et permet de découvrir dès le premier saut les sensations de la chute libre que le saut traditionnel OA.
Le stage de formation dure au moins cinq jours.
L’élève saute seul en chute libre dès le début, depuis 4 000 mètres de hauteur. Pour son premier saut, il est accompagné de deux moniteurs qui le tiennent, corrigent sa position en communiquant par signes avec lui, voire ouvrent son parachute en cas d’oubli ou de difficulté à atteindre la poignée d’ouverture. Les cinq sauts suivant se feront avec un seul moniteur.
Selon la réussite de sa progression, le moniteur le laisse de plus en plus autonome, jusqu’à ce qu’il juge l’élève apte à sauter seul. Cela arrive le plus souvent dès le 7e saut.
En France, la PAC est une adaptation de la formation américaine, l’Accelerated freefall (AFF) et il faut au minimum six sauts avec moniteur pour pouvoir sauter seul.
Stage traditionnel, ouverture automatique
Cette méthode traditionnelle est la plus ancienne : Très progressive, elle commence par des sauts à une hauteur de 1 200 mètres.
Le parachute est accroché dans l’avion par une longue sangle (Sangle d’Ouverure Automatique). L’ouverture s’effectue ainsi automatiquement par tension de la sangle directement 4 secondes environ après la sortie de l’avion.
Durant la phase de chute, l’élève doit garder une position face au vent relatif produit par le déplacement de l’avion et simuler si possible les gestes d’ouverture du parachute (aussi appelés « poignées témoin »).
L’altitude et le temps avant ouverture augmente progressivement à chaque validation des exercices à réaliser, jusqu’à atteindre la hauteur de 4 000 mètres et ouvrir soi-même le parachute.
Les sauts effectués en formation traditionnelle sont moins chers, dus aux sauts moins hauts que la PAC, et au fait que le moniteur s’occupe de plusieurs élèves, mais un plus grand nombre est nécessaire pour atteindre son autonomie. Cette formation demande davantage d’engagement de l’élève qui quittera l’avion seul dès le 1er saut. Au niveau financier, elle s’avère souvent plus intéressante qu’une PAC.
Après la PAC ou la formation traditionnelle :
Après un stage, les personnes peuvent sauter seules régulièrement.
LE BREVET A
– Pratique au sein d’une école de parachutisme agréée par la FFP.
– Capacité aux sauts individuels sans assistance de moniteurs.
LE BREVET B
– Pratique au sein d’une école de parachutisme agréée par la FFP.
– Accès aux brevets B « intermédiaires » (Bi4 et Bi5) et aux brevets B de spécialité (B1, B2, B3, B4, B5), sous
réserve de posséder un minima de sauts requis pour chacun de ces brevets.
LES BREVETS B « INTERMÉDIAIRES » DE SPÉCIALITÉ (BI)
– Pratique au sein d’une école de parachutisme agréée par la FFP.
– Capacité aux techniques de loisir hors compétition : Bi4 (pratique de la chute tête en haut et de la « track »), Bi5 (pratique du pilotage sous voile pour le posé en survitesse).
LES BREVETS B DE SPÉCIALITÉ
– Pratique au sein d’une école de parachutisme agréée par la FFP.
– Capacité aux techniques de loisir et de compétition : B1 (P.A./Voltige) – B2 (Vol Relatif) – B3 (Voile
Contact) – B4 (Free Fly) – B5 (Pilotage Sous Voile).
LE BREVET DE PARACHUTISTE AUTONOME (BPA)
– Pratique au sein d’une école de parachutisme agréée par la FFP.
– Capacité à assurer la sécurité du largage en vol en séance de pratique autonome.
– Accès aux séances de pratique autonome.
– Capacité à effectuer certains sauts spéciaux sur une école de parachutisme agréée FFP si le brevet C ou D n’est pas exigé (avec l’accord du Directeur Technique).
– Accès à la pratique de la vidéo chute.
– Accès aux brevets C et D (sous réserve des prérequis supplémentaires propres à chacun de ces brevets).
LE BREVET C
– Pratique au sein d’une école de parachutisme agréée par la FFP.
– Capacité aux vérifications d’embarquement et à l’encadrement à bord des aéronefs des parachutistes à partir du niveau 5 de l’école en méthode traditionnelle et du niveau 4 de l’école en méthode PAC (Seuls des moniteurs peuvent vérifier au sol et encadrer à bord des aéronefs les élèves n’ayant pas ce niveau. Les initiateurs peuvent vérifier leurs élèves Brevet B).
– Capacité à encadrer en salle de pliage (avec l’accord du directeur technique).
– Capacité à la pratique des sauts spéciaux à l’exception des sauts hors zones de pratique des écoles de
parachutisme agréées par la FFP.
– Accès aux CQP d’opérateur vidéo/photo TDM et plieur réparateur (sous réserve des prérequis supplémentaires propres à chacun de ces CQP).
– Accès aux formations d’initiateur et de moniteur fédéral (sous réserve des prérequis supplémentaires propres à chacune de ces qualifications).
LE BREVET D
– Capacité aux sauts de démonstration hors d’une école de parachutisme agréée par la FFP.
– Capacité aux sauts spéciaux.
Les brevets de wing suit
– Pratique du vol en wing suit (3 niveaux). Le brevet voilure « hybride »
– Utilisation des voilures grandes finesses (voilure « hybride »).
Ce diplôme revêt une importance historique car il est historiquement le premier diplôme civil lié au parachutisme et qu’il marque la transition du parachutisme militaire au parachutisme civil dans les années 1950 bien avant la création des Brevets d’États d’Éducateur Sportif de parachutisme. Aujourd’hui celui-ci est la clé de voûte d’une activité de parachutisme dévolue à la découverte par le biais de sauts en parachute biplace. Les détenteurs de cette licence exercent dans un cadre différent de celui de l’enseignement et représentent avec leurs entreprises plus de 50 000 sauts de découverte réalisés chaque année partout en France et sont les acteurs majeurs de la démocratisation des sauts en parachute biplace sur le territoire Français.
Des organismes de formation professionnelle permettent à une majorité des parachutistes issue des corps militaire du parachutisme de trouver ainsi une voie de reconversion en fin de carrière. Le syndicat des parachutistes professionnels participe à la réglementation de la pratique professionnelle. La licence de parachutisme professionnelle est aussi le titre réglementaire obligatoire pour effectuer des sauts de démonstration rémunérés dans le cadre de meeting aériens ou de cascades aériennes. La qualification « essai et réception » de cette licence permet aux parachutistes du centre d’essais en vol de tester les parachutes devant être autorisés en France par la direction générale de l’Aviation civile.
Nous ne ressentons pas de vertige en parachutisme. Nous n’avons pas de repères visuel direct avec le sol. De nombreux parachutistes étant sujet au vertige sautent, et ne le ressentent pas, donc oui, vous pouvez sauter même si vous êtes sujet au vertige.
Cette liste n’est pas exhaustive et certaines conditions médicales peuvent nécessiter une évaluation plus approfondie.
Chaque cas est unique et la décision finale concernant l’aptitude à sauter en parachute revient à un professionnel qualifié.
Il est essentiel de divulguer toutes les informations pertinentes sur votre santé et vos antécédents médicaux avant de tenter un saut en parachute.
Si vous avez des doutes concernant votre aptitude à sauter en parachute, n’hésitez pas à consulter un médecin ou un spécialiste du parachutisme. Ils seront en mesure de vous fournir des conseils personnalisés en fonction de votre situation individuelle.