Plus ancienne discipline du parachutisme, la PA reste la discipline la plus visuelle pour le public. Épreuve d’adresse, la technique de pilotage de la voile est une condition essentielle à la réalisation de la performance. La capacité d’analyse des conditions météorologiques et les prises de décisions qui en découlent donnent une dimension tactique singulière à chaque saut. La particularité des voiles de PA est essentiellement caractérisée par l’épaisseur de leur profil qui assure des conditions de stabilité et de précision de pilotage étonnantes. La cible électronique à atteindre est à peine plus grande qu’une pièce de deux euros.
L’objectif est de poser un pied sur un plot de 2 cm de diamètre situé au centre d’une cible électronique placée sur un réceptacle en mousse. En compétition, à chaque saut, les juges mesurent l’écart entre le centre de la cible et le premier endroit que le parachutiste à touché. Pour le score des concurrents, on effectue la somme des distances obtenues aux différents sauts, l’objectif étant bien évidemment d’avoir le score le plus faible possible.
Lorsque le parachutiste pose son pied en plein cœur de la cible, on appelle cela un « carreau ». Les sauts s’effectuent depuis une altitude de 1 000 mètres environ. Pratiquée individuellement ou par équipe, la précision d’atterrissage bénéficie du circuit de compétitions nationales et internationales le plus étoffé.
Discipline de glisse par excellence, cette épreuve où la vitesse d’exécution prédomine garantit des sensations extrêmes. Après avoir atteint plus de 200 km/h en quelques secondes de chute libre, la réalisation d’un enchaînement de six figures imposées fait appel à toutes les qualités physiques d’équilibre, de coordination, et d’explosivité. Chronométrée au centième de seconde, la prestation est également évaluée au regard de la qualité d’exécution de l’enchaînement des figures, comme dans de nombreuses disciplines artistiques.
Les figures à réaliser sont deux tours alternés, un salto arrière, à nouveau deux tours alternés et un deuxième salto arrière. Les juges mesurent le temps passé à faire ces six figures en « rajoutant » des secondes de pénalité au concurrent si elles ne sont pas réalisés proprement (les figures sont faites face à un axe de référence et sur un plan horizontal, tout écart de ces axes entraîne une pénalité).
Les sauts s’effectuent depuis une altitude de 2 300 mètres environ. Les Français excellent dans cette discipline où ils détiennent le record du monde (Franck Bernachot).
Combinaison « slick » (comme celle utilisée pour le kilomètre lancé en ski), casque et parachute profilé, le voltigeur de haut niveau est équipé d’un matériel de saut issu des dernières technologies. La voltige est la seule discipline individuelle pratiquée en compétition de parachutisme. Elle est associée à celle de la précision d’atterrissage dans le cadre des championnats du monde, et un classement « combiné » couronne les meilleurs athlètes dans les deux disciplines.
Chaque équipe de quatre ou huit parachutistes doit réaliser un maximum de fois une série de figures imposées tirées au sort avant chaque compétition. Le temps limite pour réaliser ces figures est de 35 secondes pour les équipes de quatre, et de 50 secondes pour les équipes de huit.
Afin de permettre aux juges de comptabiliser le nombre de figures effectuées, chaque équipe possède un « videoman », qui emporte sur son casque une caméra numérique. Cet équipier vient s’ajouter aux quatre ou huit « performers », et fait partie intégrante de l’équipe : la qualité du film qu’il réalise est donc prise en compte dans la notation.
Les figures peuvent être fixes (libre) ou mobiles en binôme, trinôme, ou quadrinôme (blocks). Toutes les équipes doivent réaliser le même programme de figures, et l’équipe gagnante sera celle qui en a réalisé le plus, dans le temps imparti.
Le Vol Relatif est la discipline la plus pratiquée dans le monde du parachutisme. Elle ne peut être pratiquée qu’après l’obtention du brevet B2, permettant la pratique de la chute libre à plusieurs.
Le voile contact
Cette discipline est le pendant du vol relatif, mais avec le parachute ouvert. Les parachutistes, largués à 2 000 mètres, ouvrent leurs voiles et construisent des figures, en s’accrochant par les pieds aux voiles des coéquipiers.
Inventé par Dominique Jacquet et Jean-Pascal Oron en 1986 sur la plate-forme de Corbas dans le Rhône.- J-P Oron se tuera accidentellement pendant la mise au point de ce nouveau sport – Laurent Bouquet développera le concept et tournera les premières images diffusée de ce sport. Popularisé par Patrick de Gayardon dans les années 1990, le sky surf se pratique à l’aide d’un surf spécial. Cette planche est fixée aux pieds du parachutiste, équipée d’une poignée de libération (dispositif permettant de se libérer du surf en cas de problème ou tout simplement pour atterrir). Les skysurfers se livrent à une forme de glissade qui leur permet d’évoluer sur l’air. Le sky surf se pratique aussi en compétition. Le rôle du coéquipier « videoman » est prépondérant, de fait ils créent à deux une chorégraphie dont les images filmées sont regardées par les juges, et de là, la note du saut.
Le freestyle
Véritable « danse du ciel », le freestyle est un enchaînement de figures artistiques issues de gymnastique et du trampoline. Basée sur des figures imposées telles que le salto tendu ou sur des figures libres, la chorégraphie du saut laisse place à la créativité du parachutiste.
Les évolutions sont filmées par un cameraman en chute libre, les images servent de support pour le jugement qui prend en compte l’aspect esthétique et la qualité des images.
Cette pratique de loisir consiste à réaliser des figures autres qu’à plat (tête en haut, tête en bas, dans l’angle, etc). Elle est de plus en plus prisée par les pratiquants à la recherche de nouvelles sensations et de nouveaux repères dans les trois dimensions. On distingue plusieurs types de sauts, parmi lesquels :
Saut de trace
Saut de track
Saut tête en bas
Saut tête en haut ou chute assis
Le freefly, officiellement reconnu à la Fédération aéronautique Internationale depuis 2000, fait l’objet de compétitions. En compétition, une équipe de freefly est composée de trois parachutistes : deux « performers » et un « videoman »
Dernière née, cette pratique à la croisée du vol relatif et du Free Fly, consiste à réaliser des figures en formation de type VR non plus à plat mais dans la verticale. Le VRV étant créé par les Américains, les premiers Français se sont rendus aux États-Unis afin d’apprendre la discipline et les différentes figures.
Imaginée et réalisée par Patrick de Gayardon, cette discipline de glisse en plein essor a pour but de passer d’un mouvement de chute à un mouvement de vol.
Pour cela, les parachutistes utilisent des combinaisons souples, en forme d’aile, pour transformer leur corps en une sorte d’aile d’avion. Ces combinaisons se gonflent d’air dès que le parachutiste sort de l’avion, générant alors une portance permettant au parachutiste de réduire sa vitesse de chute, en la convertissant en vitesse horizontale.
Discipline très récente, une fois la voile (parachute) ouverte, le « Canopy Piloting » ou « swooping » (« flare ») consiste à prendre une vitesse verticale très importante sous son parachute au moyen d’un virage commencé entre 100 m et 600 m, et à la transformer en vitesse horizontale pour glisser sur le sol (herbe, sable mais surtout plans d’eau). Très spectaculaire, cette discipline nécessite une parfaite connaissance des caractéristiques de la voile pour éviter l’impact avec le sol.
Cette discipline connaît un grand succès et possède déjà son circuit de compétition.
En France, elle commence en 2011 à être encadrée par la Fédération française de parachutisme (FFP) avec la création d’un brevet spécifique qui sera nécessaire pour la participation aux compétitions nationales. Les premières formations pour les initiateurs de ce nouveau brevet sont organisées en 2012.
Nous ne ressentons pas de vertige en parachutisme. Nous n’avons pas de repères visuel direct avec le sol. De nombreux parachutistes étant sujet au vertige sautent, et ne le ressentent pas, donc oui, vous pouvez sauter même si vous êtes sujet au vertige.
Cette liste n’est pas exhaustive et certaines conditions médicales peuvent nécessiter une évaluation plus approfondie.
Chaque cas est unique et la décision finale concernant l’aptitude à sauter en parachute revient à un professionnel qualifié.
Il est essentiel de divulguer toutes les informations pertinentes sur votre santé et vos antécédents médicaux avant de tenter un saut en parachute.
Si vous avez des doutes concernant votre aptitude à sauter en parachute, n’hésitez pas à consulter un médecin ou un spécialiste du parachutisme. Ils seront en mesure de vous fournir des conseils personnalisés en fonction de votre situation individuelle.