La pratique du parachutisme repose sur un matériel soigneusement conçu et rigoureusement testé. Cette section détaille les différents équipements nécessaires pour sauter en toute sérénité.
Les parachutes servant au parachutisme sportif, par opposition au parachutisme militaire, ne sont plus des parachutes de type hémisphériques (conçus pour le largage en masse pour la mise à dispositions des troupes sur le champ de bataille et ayant une capacité de manœuvre très limités) mais des « ailes », ayant une vitesse horizontale, pouvant se diriger, mais ne pouvant reprendre de l’altitude comme un parapente. Cette capacité de vol d’une voile de parachute permet au parachutiste de se poser debout sur ses pieds et sans choc.
Un parachute se compose :
D’un sac-harnais : c’est à la fois un sac qui contient les voiles (principale et de secours) et un harnais dans lequel prend place le parachutiste ;
D’une voilure principale et d’une voilure de secours qui sont reliées aux élévateurs par les suspentes, les élévateurs de secours font partie intégrante du harnais et les élévateurs principaux sont reliés au sac-harnais par un système de libération dit « système trois anneaux ». Ce système permet de désolidariser la voilure principale du harnais pour permettre l’ouverture de la voilure de secours en cas de besoin sans qu’elle n’interfère avec la voile principale.
La voilure dite « principale » est celle que le parachutiste ouvre tout le temps. Elle se situe dans la partie basse du sac-harnais et est pliée par le parachutiste lui-même ou par un plieur, après chaque saut ; sa surface est comprise entre 7 et 30 m2 suivant l’expérience et le gabarit du sautant.
La voilure de secours est une deuxième voile, utilisée en cas de défaillance de la voile principale. La voilure de secours doit être plié par un plieur qualifié, car le pliage est technique.
D’un déclencheur de sécurité (obligatoire dans certains pays comme la France) dont le but est d’ouvrir automatiquement le parachute de secours dans le cas où le parachutiste serait encore en chute à une altitude donnée. Pour ce faire, le déclencheur mesure la vitesse de descente et l’altitude, grâce à un système de vario-baromètre mécanique (système FXC) ou électronique (système Cyprès ou Vigil).
L’ouverture de la voile principale se fait souvent à l’aide d’un extracteur que le parachutiste place dans le vent relatif produit par sa chute. Cet extracteur est un petit parachute (hand deploy) qui se gonfle dès que le parachutiste le lâche. Dès lors, l’extracteur retire l’aiguille de fermeture du sac-harnais qui va s’ouvrir et sortir le POD (nom du sac de déploiement contenant le parachute). Les suspentes vont se mettre en tension et sortir des élastiques qui les solidarisent au POD et le ferme. Ce dernier va s’ouvrir et libérer la voile qui va se gonfler progressivement. Un glisseur va temporiser l’ouverture de la voile en limitant la quantité d’air qui arrive sous la voile pour qu’elle ne soit pas trop violente. L’ouverture complète d’une voile principale se fait entre 2 et 4 secondes.
Nous ne ressentons pas de vertige en parachutisme. Nous n’avons pas de repères visuel direct avec le sol. De nombreux parachutistes étant sujet au vertige sautent, et ne le ressentent pas, donc oui, vous pouvez sauter même si vous êtes sujet au vertige.
Cette liste n’est pas exhaustive et certaines conditions médicales peuvent nécessiter une évaluation plus approfondie.
Chaque cas est unique et la décision finale concernant l’aptitude à sauter en parachute revient à un professionnel qualifié.
Il est essentiel de divulguer toutes les informations pertinentes sur votre santé et vos antécédents médicaux avant de tenter un saut en parachute.
Si vous avez des doutes concernant votre aptitude à sauter en parachute, n’hésitez pas à consulter un médecin ou un spécialiste du parachutisme. Ils seront en mesure de vous fournir des conseils personnalisés en fonction de votre situation individuelle.